J'ai toujours la tête bien pleine de pensées. C'est même assez agaçant, parfois épuisant. Être tout le temps sur le qui-vive, à observer tout ce qui passe et se passe sous mes yeux.

J'observe et j'analyse à longueur de temps.

Esprit ouvert 7/7j et 24/24h (hors perte de conscience totale). Mon sens de l'observation tourne au même rythme ininterrompu que les rouleaux de viande de Döner Kebab. Chez moi, on mange quand on veut du "T'en penses quoi?" ou du "Pourquoi" encore tout chaud. A fourer dans un esprit moelleux, fendu et prêt à être rempli de mes idées plus ou moins salées. Le choix des garnitures est tout aussi large que celui de votre fournisseur de sandwich grec: 

Je te ferai manger autant des réfléxions en multiformes:

* Condiments sur la vie quotidienne,

* Salades d'arts pluridisciplinaires (parfois j'ai même la version "méli-mélo", avec légumes de saison)

* Epices différentes selon les comportements humains croisés au marché,

* (Gru)maux de société - parfois inévitable quand la pâte à pain foire...

* Supplément gastronomie, pour les grands gourmands

* Sauces... Là vous aurez pléthore de choix: pensées veloutées, colères piquantes, nature, émulsion de rêverie utopiste, crème de bonheur ou de déception, jus d'humour ou d'ironie, mayonnaise d'incompréhensions,...

 

En clair, j'ai hérité de la main critique, loupé la main verte par trop d'élan et rattrapé dans ma chute la main touche-à-tout. Ca donne parfois des bons sandwichs, paraît-il. 

Parfois c'est dégueulasse. Mais j'essaye de toujours m'excuser auprès du client maltraité et je l'invite toujours à me faire pardonner (tout en veillant à ne pas le brusquer et le heurter lors de sa prochaine visite).