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Après la littérature a surgi le cinéma. Curieusement...

En général, les enfants sont d'avantage touchés par les films de leur jeunesse que par leurs lectures (qui leur demande un travail plus complexe, en tant que débutant...). 

Pourtant, ce sont les mots, l'écriture et les pages tachées d'encre qui m'ont le plus émus en primaire. Peut-être parce que j'étais l'un des rares foyers à ne pas posséder de "magnétoscope" et qu'il me fallait attendre les week-ends pour regarder les cassettes chez mamie et mamie !

Ou attendre la prochaine sortie au cinéma du nouveau Walt Dysney pour faire de nouvelles découvertes. De là sûrement a émergé cette timide passion du cinéma. Cet amour incandescent pour ces salles plongées dans l'obscurité qui parvient à nous imerger dans un monde virtuel, en oubliant les personnes présentes autour de nous. Cet attachement aux fauteuils rouges et au bruit de crépitement de l'écran, de la bobine qui tourne, de l'odeur et le "chhccrr" du popcorn qui finit par agacer quand les BA sont terminées et que le film commence. Un amour timide oui, car toujours bien dosé, jamais plongé dans l'ivresse. Craignant peut-être l'overdose? Ou soucieuse de préserver le caractère magique et occasionnel du cinéma, un divertissement d'exception, non routinier.

 

Du haut de mes 10 ans, le cinéma était aussi excitant que Noël. Un rituel de famille qui exigait d'être sage, d'attendre le moment venu. Et accepter les compromis pour satisfaire tout le monde. Faire des choix.

Un premier lieu de souvenirs intenses et de rencontres émotionnelles...

Cinémaddiction. Seconde névrose assumée.

Grands crus à voir. Les films qu'il faut avoir vu pour mieux comprendre l'essentiel. D'après moi.

Cinévins. Les films qui parlent de vin. Et en bien.

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